Wave Storia

View Original

Romain : "Le cinéma, c’est un plaisir collectif que les plateformes ne pourront jamais remplacer." S1E1 - #5

See this content in the original post

Dans cet épisode « Art et culture » de Wave Storia, Jean-Raphaël et Julien reçoivent Romain, directeur emblématique du cinéma Mégarama de Nice Vauban. Ensemble, ils échangent autour des grands moments cinématographiques de l'été et dévoilent l'actualité du cinéma à Nice. Romain, avec sa passion pour le 7e art, revient d’abord sur le succès inattendu de l'été, Un petit truc en plus, un film humoristique porté par Arthus, qui a séduit plus de 10 millions de spectateurs. Romain explique pourquoi ce film, qui à première vue n'était pas promis à un tel succès, a réussi à toucher le public par sa fraîcheur, son authenticité et le charisme des acteurs. Arthus, connu pour son humour décalé, y brille sans écraser ses partenaires, créant une alchimie particulière avec le reste du casting, ce qui a renforcé l'impact du film.

Le dialogue se poursuit avec un tour d’horizon des autres films qui ont marqué l'été au Mégarama Nice Vauban. Romain partage les performances des films d'animation, tels que Vice-Versa 2 et Moi, Moche et Méchant, qui ont attiré les familles dans les salles obscures. Il évoque également la réussite du film français Le Comte de Monte-Cristo, une relecture moderne du grand classique, qui, contre toute attente, a également bien performé, confirmant que les productions nationales peuvent encore captiver le public même face à la concurrence des blockbusters américains.

L'épisode se transforme ensuite en une réflexion plus large sur l’expérience cinéma elle-même. Romain parle avec sincérité et humour de l’importance des avant-premières, des événements spéciaux, et de la manière dont un cinéma comme le Mégarama peut créer une véritable communauté cinéphile. Il souligne aussi l'évolution des habitudes du public depuis la crise du Covid-19, expliquant que les spectateurs choisissent leurs films avec plus de discernement mais continuent à revenir pour les grandes expériences cinématographiques. Pour Romain, le cinéma est plus qu'un simple divertissement, c'est un lieu où l'on partage des émotions, où l’on vit des moments collectifs uniques, et il souhaite que chaque spectateur puisse s'approprier cette expérience en fonction de ses goûts.

Un des moments forts de l’épisode est la discussion autour des critiques de cinéma. Romain, sans langue de bois, partage son point de vue sur ce monde souvent jugé élitiste. Pour lui, il est essentiel que les spectateurs se fassent leur propre avis plutôt que de se laisser influencer par les critiques, trop souvent déconnectées du ressenti du public. Il encourage vivement les auditeurs à découvrir par eux-mêmes les films, qu'ils soient des blockbusters ou des productions plus modestes, car chaque film peut receler une pépite inattendue.

Enfin, l'épisode se termine sur un ton optimiste, avec un teaser alléchant sur la fin d'année cinématographique à Nice. Romain révèle des informations exclusives sur des événements à venir au Mégarama, notamment autour de la sortie du très attendu Vaiana 2. Il promet une fin d'année riche en surprises et en émotions pour les spectateurs niçois, avec des avant-premières exceptionnelles et des animations inédites. Cet épisode de Rendez-vous sur la Prom, à la fois informatif et divertissant, plonge les auditeurs dans l’univers passionnant du cinéma niçois, avec une belle dose d’humour, d’anecdotes et d’exclusivités.

En somme, cet épisode est une véritable invitation à vivre l’expérience du cinéma, à Nice et au-delà, tout en mettant en lumière les coulisses d'un des plus grands cinémas de la région.

See this gallery in the original post

Retranscription complète Romain

Julien : "Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle rubrique de la plateforme Wave Storia. Ici, régulièrement avec Julien, nous vous donnerons rendez-vous pour vous parler de l'actualité, notamment cinématographique, de ces dernières semaines. Alors pour parler ciné, il vaut mieux faire appel à un spécialiste, et c'est avec Romain que nous allons aborder tous ces sujets. Salut Romain."

Romain : "Salut à tous."

Julien : "Alors Romain, vous l'avez déjà peut-être entendu dans le podcast Rendez-vous sur la Prom. On vous mettra la référence en description de cet épisode. C'est le directeur emblématique du cinéma Megarama de Nice-Vauban. Alors, en dehors d'être un partenaire fidèle et un amoureux du 7e art, Romain est à la tête d'une véritable petite pépite, je le dis sincèrement, que nous adorons. Un cinéma moderne avec des écrans et une image de dingue, des sièges ultra confortables et tout ça pour des tarifs tout doux. Moi, je vous conseille d'y aller. C'est une vraie belle expérience. Et même le popcorn est fait maison."

Romain : "Oui, c'est vrai, on est les seuls à le faire."

Julien :"C'est Romain qui fait ça dans sa cuisine le matin avant de venir."

Romain : "Le deep casserole."

Julien : "Sujet un peu touchy, le popcorn, on en avait déjà parlé, mais ça fait trop de bruit."

Romain : "Non, c'est le bruit. Donc nous, on est team, on n'aime pas les gens qui lâchent."

Julien :"Non, mais c'est parce que vous ne connaissez pas bien le cinéma. Ça fait partie de la salle de cinéma. S'il n'y a pas de bruit de popcorn, le film est nul, en fait."

Romain : "Un film est rendu beau et excitant parce qu'il y a le bruit du popcorn. Non, je plaisante, ça fait du bruit, mais ça fait quand même partie du cinéma. Je pense que vous posez n'importe quelle question à n'importe quelle personne, vous dites qu'est-ce que vous associez au cinéma ? Je pense que le popcorn est largement dans le top 3 des réponses."

Julien : "Alors, c’est à vous de répondre en commentaire. Team popcorn ou pas team popcorn ?"

Romain : "Vu qu'on en est sur Aparté bouffe au cinéma, rien à voir. J'ai vu, je ne sais plus quand, une pub KFC au cinéma, KFC ou Burger King ? J'ai vu en ASMR avec des gens qui mâchent. Je ne sais pas qui a eu cette idée, mais ça, c'est pire que le popcorn."

Julien : "C'est sûr, mais après ils n'ont pas le droit d'en manger à l'intérieur de la salle, donc au moins c'est juste pendant la pub que vous l'entendez, pendant le film on ne les entend pas normalement, donc il n'y a pas de problème."

Romain : "Écoutez, ils payent pour passer dans les pubs, malheureusement on ne peut pas les empêcher, mais tant qu'ils n'en mangent pas dans la salle, ça me va moi."

Julien :"Moi ce n’est même pas le bruit, c’est l’odeur surtout. Dans une salle de cinéma, c’est compliqué."

Romain : "Alors comme le disait Jean-Raph dans la petite présentation, dans la petite introduction de l'épisode, ça sera un podcast récurrent avec toi. Il faut encore qu’on définisse la régularité. Qu'est-ce que la récurrence ? Et on abordera des thématiques sur le cinéma et je pense que la bouffe pourrait en être une."

Julien : "On va prévoir ça."

Romain : "Pourquoi pas ? Si on mange en même temps, ça me va."

Julien :"Bonne idée. Comme c’est notre tout premier épisode pour cette nouvelle plateforme, nous te remercions vraiment d’être notre spécialiste de cette rubrique."

Romain : "Toujours un plaisir."

Julien : "Et que le premier épisode va sortir fin septembre, quand vous l’écouterez, ça fera peut-être quelques jours ou quelques semaines. Je te propose quand même, Romain, de faire une petite rétrospective de cet été, si ça te va."

Romain : "Très bien."

Julien : "Je crois que c’est impossible de ne pas parler du carton, de la bombe cinématographique que personne n’attendait cet été. Un petit truc en plus. On commence tout de suite par ça, comme ça c’est fait. La petite bombe un peu avant l’été."

Romain : "Alors que personne n’attendait, oui sûrement, beaucoup de clients. Moi je vous l’avais dit, je me souviens, on en avait déjà parlé ensemble. Un soir, je vous avais dit que ça allait marcher parce que Artus, surtout sur les réseaux sociaux, faisait des petites vidéos déjà sur le personnage de Sylvain qui était très très drôle. Artus est un comique que j’aime énormément parce qu’il se permet de rire de tout, déjà parce qu’il est drôle. Et puis j’aime tous ses discours, j’aime tous les discours qu’il a eus, surtout avec ce film. Donc moi, c’est une semi-surprise."

Julien : "C’est vrai qu’atteindre plus de 10 millions maintenant, c’est vrai qu’on n’aurait peut-être pas imaginé parce que maintenant un film qui atteint ça, ça devient de plus en plus dur après le Covid."

Romain "Mais preuve qu’on peut le faire, donc il faut continuer sur cette lancée. Mais voilà, c’est une semi-surprise parce que le film est réussi, il y a tout dedans. Moi, ce n’est pas le film où j’ai le plus rigolé de ma vie. Je ne vais pas mentir, mais j’ai rigolé. Mais c’est touchant, c’est émouvant quand on connaît l’histoire. Quand on connaît l’histoire du personnage, l’histoire du film et tout, ça rajoute un plus. Et puis, les acteurs sont tous très bons. Ceux qui ont un petit truc en plus sont exceptionnels."

Julien : "Et même les autres, ceux qui les accompagnent. Clovis Cornillac, je l'avais rarement vu dans ce genre de rôle, comme ça, un peu méchant, méchant-attachant. Je l'ai trouvé très très bon. Donc voilà, Artus qui ne tire pas du tout la couverture pour lui. Il pourrait, parce que c'est le seul personnage de Sylvain, c’est celui qui est connu sur les autres, donc peut-être qu’on en attendait beaucoup plus de ce personnage. Mais non, au contraire, je trouve qu’il s’efface un peu pour l’histoire et pour les autres personnages. C’est juste un bonheur de voir ce film, de voir la réussite et de les voir encore dans certaines émissions."

Romain "Je crois que ce soir, je vais les regarder parce que je crois qu’ils sont en aparté ce soir. Du coup, pas ce soir quand vous écouterez, excusez-moi. Faut que je m’y habitue à ça. Mais là, il y a l’émission en aparté, je vous conseille de la regarder. Je pense qu’elle doit être très bonne aussi."

Romain : "Il y aura sans doute du replay, non ?"

Julien : "Sur quel channel ? Ce canal, donc."

Romain : "Il faudra le regarder."

Julien : "Toi, tu l’as senti, l’effet un petit truc en plus au cinéma, ça a vraiment changé un petit peu les stats, ça a fait venir du monde ?"

Romain : "Ouais, mais pas que. Alors c’est que voilà, c’est parce qu’on parlait d’un petit truc en plus, mais c’est vrai qu’il y a eu un été assez prolifique. Parce qu’on a battu l’été dernier, enfin moi je regardais mes chiffres, mais j’ai fait un meilleur mois de juillet que l’année dernière. Août, un peu moins, mais c’est peut-être le fin août qui a un peu pesé. Mais juillet, on a fait plus, chose que je n’aurais jamais crue, parce que l’année dernière on avait quand même le phénomène Barbieheimer, avec Barbie et Oppenheimer qui avaient cartonné en salle, donc je ne pensais pas pouvoir faire mieux que l’été dernier. Et en fait, on l’a fait parce qu’il y a eu un petit truc en plus. »
Il y a eu encore un autre film, Cocorico encore une fois, mais Le Comte de Monte-Cristo qui fait des entrées pareil exceptionnelles, donc qui a cartonné aussi. Puis après, il y a ceux aussi qu’on attendait parce que nous, ça marche toujours, mais Vice Versa 2 et Moi, moche et méchant 4. Les deux films d’animation qui ont porté ce mois de juillet."
Donc oui, on a eu un bel été avec un petit truc en plus. Mais lui surtout sur la durée parce qu’il est encore à l’affiche."

Julien : "Ils en sont à combien de millions d’entrées ?

Romain : Il était à 10 300 000 et quelques milles je crois."

Julien : "C’est dingue."

Romain : "Ouais, c’est impressionnant.

Julien : Donc il est encore à l’affiche au bout de combien de temps ?

Romain : Je sais même plus, on doit être à 4-5 mois, 6 mois. Il est en VOD donc on doit être pas loin des 6 mois."

Julien : "Il vient de sortir en VOD."

Romain : "Quand je dis qu’il est encore à l’affiche, peut-être pas le 26 septembre. Je pense qu’il n’y sera malheureusement plus le 26 septembre. Je pense qu’il a fait ses entrées, tout le monde est heureux et tant mieux."

Julien :"Donc voilà, maintenant il faut que les réalisateurs et peut-être que les distributeurs et producteurs fassent confiance aussi aux réalisateurs, parce qu’un petit truc en plus, ça a été difficile pour Artus."

"C’était ma question, il y a eu une histoire en fait par rapport à ça. Personne n’en voulait."

Julien : "Non voilà, personne n’en voulait. Ceux qui l’ont pris, je pense qu’ils peuvent se pavaner maintenant dans la rue en disant 'Nous on a senti le truc, bravo', on peut le citer, 'PAN distribution'. Il faut le dire."

Romain : "Bravo à eux, ils l’ont senti. Moi, ce que je n’arrive pas à comprendre, ce n’est pas que PAN l’ait senti. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que les autres ne l’aient pas senti. Moi, c’est juste ça. Qu’un distributeur ait fait confiance à Artus, ça ne me choque pas, au contraire."

Julien : "Par contre, il y en a plusieurs qui n’ont pas fait confiance à ce film-là et à Artus. Moi, je trouve ça un peu bizarre."

Romain : "Comme quoi, on a encore une grosse marge. Pas de distribution, c’est pas un gros gros acteur non ?"

Julien : "Non mais du coup maintenant, ils le sont un peu plus."

Romain : "Oui, j’imagine. Je pense qu’on les reçoit un peu plus, on les a pas tant. Maintenant on va peut-être leur amener un peu plus de films mais ouais, ils ont senti le truc et puis voilà, ils bossent bien. On voit que tout ce qui a été fait autour, ça a été plutôt bien fait. Encore une fois, bien aidé, mais il faut le dire, par Artus, qui a été bienveillant avec toutes ses équipes."

Julien : "Et puis surtout, moi j’aime… Vous me connaissez, vous savez comment je suis, et moi j’aime les personnes qui n’ont pas peur de dire ce qu’elles pensent. Voilà, moi tout le speech qu’il a eu sur le Festival de Cannes, j’ai adoré."

Romain : "Il n'y a pas été pas mort."

Julien : "Mais non, vous voyez, grâce à lui, je n’y ai pas été au Festival de Cannes. Comme ça, comme il disait exactement ce que je pensais, du coup je n’y ai pas mis un pied. Donc voilà, non mais c’est ce genre de choses."

Romain : "Après, généralement, quand un film a autant de succès, c’est qu’il y a une belle histoire autour et l’histoire est magnifique. Il y avait tout pour réussir avec ce film. Un bon réalisateur, un bon scénario, des bons acteurs. Que demander de plus ?"

Julien :"J’allais te proposer de faire un épisode spécial à fin de l’année sur le festival, mais je crois que c’est mort."

Romain : "Non, on peut. J’aurais de quoi dire. Après, je ne suis pas sûr que ce soit un truc positif."

Julien : "Non, mais j’étais d’accord avec ce que disait Artus. Au Festival de Cannes, on nous le vend comme le festival. Le cinéma, c’est une grande famille. Moi, sur le tapis rouge, je voyais beaucoup plus de gens qui ne sont pas partis du cinéma que des gens qui étaient accueillis en grandes stars. C’est ceux qui ne font pas partie du cinéma, j’ai l’impression."

Romain : "Donc voilà, c’est ce qui m’a toujours gêné un peu et ce qui m’a gêné encore cette année où c’est la première année où je m’étais inscrit pour y aller. J’ai mon accréditation, elle est sur mon bureau."

Julien : "T’as une accréditation ?"

Romain : "Oui, je l’avais fait pour ma chargée de com’ parce qu’elle voulait absolument voir le Festival de Cannes et y aller, donc on a tout fait pour y aller. Quand je vois comment c’était galère pour avoir des places, pour s’inscrire et tout ça, et que j’en vois certains qui, à mon avis, ne galèrent pas du tout pour s’y inscrire et qui, à mon avis, n’ont pas mis un pied dans une salle de cinéma, ça nous embête un peu. Enfin, moi, ça m’embête."

Romain : "Personnellement, moi, ça m’embête. Et encore une fois, vous savez, je dis ce que je pense. Et moi, ce genre de truc, ça a du mal à passer. Donc du coup, effectivement, je n’y ai pas été. Pourtant, j’avais des places pour la cérémonie d’ouverture, de clôture. Et de ce que m’a raconté ma chargée de com' là-bas, je crois que j’ai bien fait de ne pas y aller."

Julien : "Ça me permet de faire une petite transition sur les métiers du cinéma, et c’est vrai qu’on ne les voit pas beaucoup sur les marches. Et peut-être que dans cette série récurrente, ça serait sympa de présenter des métiers."

Romain : "Oui, pourquoi pas. Il y en a aussi beaucoup qui ont disparu avec la transformation du cinéma. Les vrais métiers du cinéma, vous ne les verrez pas sur les marches. C’est une grande famille le cinéma, mais il y a certains métiers, c’est les tontons qu’on ne veut pas voir au repas."

Julien : "C’est les tontons un peu à l’ouest, les tontons qu’on veut cacher ou les cousins qu’on veut cacher. Il ne faut pas trop les montrer."

Romain : "Mais non, malheureusement, c’est ça. C’est-à-dire qu’on est soi-disant tous dans la même famille, mais certains métiers sont invisibles. Moi, par exemple, je ne sais pas. Après, ce n’est pas cher, mais on paye notre accréditation, par exemple. Je ne suis pas sûr qu’un influenceur qui fait de la cuisine, donc qui n’a rien à voir avec le cinéma, je ne suis pas sûr qu’il paye son accréditation pour aller au Festival de Cannes. Par contre, lui, c’est vrai qu’il va amener des millions de followers sur son TikTok."

Julien : "Mais du coup, il fait quoi pour le cinéma lui ?"

Romain : "Enfin voilà, c’est ce genre de petits détails qui m’emmènent. Mais bon, après, c’est pas grave, je changerai pas le monde. Et puis, je pense que mon absence n’a pas été remarquée. Donc ne vous inquiétez pas."

Julien : "On fera un micro-trottoir incognito pour savoir. Avez-vous vu Romain ?"

Romain : "Pour revenir au cinéma, à l’été, avec un petit truc en plus... Est-ce qu’un film comme ça, qui génère des millions d’entrées en quelques semaines ou quelques mois, ça ramène un peu plus de monde au cinéma ? Est-ce que les gens, tout d’un coup, qui ont mis les pieds dans un ciné pour ce film, regardent les affiches autour et disent 'Ah, je vais revenir' ?"

Julien : "Moi, je pense que oui. De toute façon, c’est comme ça qu’on a fait revenir les gens au cinéma après le Covid. On a vu que les gens revenaient sur des gros films comme Top Gun, Avatar, et forcément, quand ils reviennent, leur envie de revenir grandit si l’expérience se passe bien. C’est pour ça qu’on essaie que l’expérience se passe bien à chaque fois, pour leur donner envie de revenir."

Romain : "Exactement. On sait qu’après le Covid, les gens sélectionnaient leurs films, ils allaient voir vraiment les gros films qu’ils attendaient. Ils ressortaient à peine et ils ne voulaient pas se faire 50 films dans la semaine, donc ils sélectionnaient. Mais maintenant, on voit que les gens reviennent de plus en plus. Les chiffres ne font que monter, on a battu quelques records ces derniers temps."

Julien : "Un petit truc en plus n’a pas battu des records, mais on a fait une des meilleures fêtes du cinéma depuis des années."

Romain : "C’est vrai. Et pourtant, même moi, je n’y croyais pas trop, je trouvais qu’il n’y avait pas énormément de films, mais au final, les gens sont revenus. Ils sont venus voir plusieurs films. Donc oui, un film porteur donne envie aux gens de revenir. Après, comme je le dis toujours aux gens, et l’exemple d’un petit truc en plus est parfait, il faut aller voir tous les genres de films. Ne vous fiez pas aux critiques."

Julien : "Exactement, il faut se fier à ses goûts personnels."

Romain : "Oui, les critiques n’ont pas vos goûts. Un film qu’un critique va descendre, vous, vous allez peut-être l’adorer. Il faut tenter. Alors, je sais que le cinéma, les gens disent souvent que c’est cher, mais il y a toujours des moyens de payer moins cher. Nous, par exemple, le matin, c’est 5 euros."

Julien : "Oui, c’est vrai. Mais si vous avez la possibilité, tentez de voir plusieurs films, même ceux qui ne sont pas en tête d’affiche."

Romain : "Exactement. Vous allez parfois tomber sur des petites pépites que vous n’auriez peut-être pas été voir autrement."

Julien : "C’est ce qui est génial avec le cinéma, des films comme Little Miss Sunshine ou Goodbye Lenin, des ovnis qui finissent par cartonner grâce au bouche-à-oreille."

Romain : "C’est ça. Des films qui sont critiqués au départ et qui finissent par devenir des références. Mais imaginez si personne n’en parlait ? Si tout le monde se fiait uniquement aux critiques négatives ?"

Julien : "Oui, mais justement, les critiques, qui sont-ils au juste ? Ils font quoi comme études pour devenir critiques de cinéma ?"

Romain : "C’est une bonne question ! Qui sont les critiques de cinéma ? Qu’est-ce qui fait d’eux des experts ? Est-ce qu’il y a une école pour ça ? Je ne sais pas. Mais ce qui est certain, c’est qu’ils peuvent influencer, parfois à tort, l’opinion publique."

Julien : "Moi, j’ai toujours été perplexe face à cette profession. Est-ce que c’est politisé ? Est-ce qu’il y a des intérêts derrière certaines critiques ? On a l’impression que parfois, ils descendent un film pour des raisons autres que sa qualité artistique."

Romain : "Exactement. Ça fait un peu théorie du complot, mais c’est vrai que parfois on se pose des questions. Les critiques littéraires, c’est pareil. Regardez les émissions comme 'On n’est pas couché', où les auteurs se font détruire pendant une heure. Même s’ils ont travaillé dur sur leur livre, ils se font massacrer. C’est un peu la même chose pour les films."

Julien : "Oui, et ces émissions influencent les ventes. Si un auteur se fait descendre, il risque de ne pas vendre du tout, alors qu'il y a peut-être des gens qui auraient aimé son travail."

Romain : "Exactement. Et c’est pour ça que je dis toujours aux gens : faites-vous votre propre opinion. Allez voir les films, même si les critiques ne sont pas dithyrambiques. Un film peut vous surprendre. C’est ce qui est merveilleux avec le cinéma, c’est qu’il parle à chacun différemment."

Julien : "Et pour revenir à ce que tu disais sur les interdictions, c’est pareil. Le CNC (Centre National du Cinéma) fait des interdictions, mais les parents doivent comprendre qu’un film interdit aux moins de 12 ans, c’est pour une bonne raison."

Romain : "Oui, tout à fait. On explique souvent aux parents que même si leur enfant est 'habitué', au cinéma, une interdiction est une interdiction. Il y a des lois à respecter."

Julien : "Et vous ne transigez jamais là-dessus ? Même pour un enfant qui est à quelques mois de ses 12 ans ?"

Romain : "Non, jamais. C’est une question de responsabilité. On ne peut pas prendre le risque de faire une exception, sinon on ouvre la porte à toutes les dérives."

Julien : "C’est important de respecter ces règles, même si parfois ça peut sembler frustrant pour les parents."

Romain : "Exactement. Et encore une fois, c’est pour protéger les enfants. Certains films ne sont pas adaptés à un jeune public, et c’est notre rôle de faire respecter ces règles."

Julien : "C'est vrai que ça peut être frustrant pour certains parents, mais comme tu le dis, c’est une question de responsabilité. Et justement, en parlant d'avant-premières, cet été vous avez fait une avant-première de Deadpool à 23h55. Ça a dû être quelque chose, non ?"

Romain : "Ah oui, c’était une belle soirée ! On a fait cette avant-première à minuit parce que légalement, c’était une façon de projeter le film avant tout le monde. C’était plutôt bien réussi, avec une salle pleine, et un public qui a vraiment apprécié. Il y avait une super ambiance."

Julien : "C’est génial. Mais pourquoi choisir une heure si tardive ?"

Romain : "C’est pour garder l’exclusivité. Si on avait fait l’avant-première à une heure plus tôt, ce ne serait pas vraiment une avant-première. Là, les spectateurs ont pu dire qu’ils ont vu le film avant tout le monde, même si techniquement, on est passé à minuit, donc jour de la sortie officielle."

Julien : "Le public devait être ravi, malgré l’heure tardive."

Romain : "Oui, on a eu un public vraiment dédié, des fans inconditionnels de Deadpool. On entendait des réactions tout au long du film, des rires, des cris, c’était vraiment immersif. Et c’est ça que j’adore avec ce genre d’événements. Les gens vivent le film avec passion."

Julien : "C’est vrai que c’est une expérience unique, surtout pour un film comme Deadpool qui a une base de fans très engagée. Ça fait partie de ce qui rend le cinéma si spécial, non ? Cette capacité à créer des moments mémorables."

Romain : "Exactement. Ce sont des soirées comme celles-ci qui rappellent pourquoi on aime tant le cinéma. C’est un lieu de partage, d’émotions, et parfois même de surprises. Et quand on peut offrir ça à notre public, c’est tout simplement génial."

Julien : "Ça doit aussi être compliqué à organiser, ces avant-premières. Comment vous vous préparez pour ça ?"

Romain : "C'est vrai que ça demande pas mal de préparation. Il faut coordonner avec les distributeurs, gérer la logistique au niveau des salles, du staff, de l'accueil des spectateurs. On s’assure toujours que tout soit parfait. En général, on essaie d’avoir des petites attentions pour les gens, créer une ambiance particulière. C’est ce qui fait la différence. Les spectateurs le ressentent et ils reviennent pour vivre des moments uniques."

Julien : "Tu parles souvent de cette ambiance, c’est vraiment quelque chose qui te tient à cœur. Est-ce que tu penses que c’est ça qui fait que le cinéma Megarama Vauban se démarque des autres ?"

Romain : "Complètement. L’ambiance, c’est essentiel. Il y a plein de cinémas où tu peux aller voir un film, mais nous, on veut offrir plus qu’un simple visionnage. On veut que les gens vivent une expérience. C’est pour ça que lors des avant-premières ou des événements spéciaux, on met tout en œuvre pour que le public soit à fond dedans. Et crois-moi, ça marche ! Les gens le sentent, ils en parlent autour d’eux, et ça crée une dynamique."

Julien : "Et puis, il y a aussi des films qui se prêtent particulièrement bien à ce genre d’événements. Je pense à des films comme Deadpool, justement, ou même des blockbusters comme Avengers. Tu as eu des soirées mémorables avec ces films-là ?"

Romain : "Oh oui ! Les grosses franchises comme Avengers, c'est toujours un carton. Les gens viennent habillés en cosplay, ils crient, ils réagissent à chaque scène. On a parfois l’impression d’être aux États-Unis où ce genre d’ambiance est très courant. C’est là qu’on voit à quel point le public est investi. Et ça nous motive encore plus à leur offrir des soirées inoubliables."

Romain : "Et justement, les films comme Deadpool, c’est des moments où tu vois que le public est ultra engagé. Ils savent qu’ils viennent pour s’éclater. On sent une vraie attente, surtout pour des films aussi attendus avec des surprises à chaque minute."

Julien : "Oui, d’ailleurs tu parlais tout à l’heure des spoils... C’est un vrai problème avec ce genre de films, non ? Surtout quand tu fais des avant-premières."

Romain : "Ah, les spoils, c’est l’enfer ! On essaie de faire attention, mais c’est vrai que dès que le film est terminé, il y a toujours des gens qui sortent et parlent fort. Ils disent des trucs du genre 'je m’y attendais pas à ce qu’il meure à la fin', et là tu vois des gens autour qui n’ont pas encore vu le film et qui sont dégoûtés. C’est pour ça qu’on insiste beaucoup sur le fait de respecter les autres quand on sort de la salle. Il y a toujours quelqu’un qui attend derrière pour vivre son moment sans savoir ce qu’il va se passer."

Julien : "C’est clair. C’est d’ailleurs pour ça que les avant-premières à minuit comme celles que tu fais, c’est génial. T’es parmi les premiers à voir le film et tu gardes toute la surprise intacte."

Romain : "Exactement. Et pour Deadpool, on a fait une avant-première à 23h55, juste avant la sortie officielle, pour qu’on puisse dire qu’on l’a vu en avant-première tout en respectant les règles de sortie du film. C’est une ambiance particulière, les gens sont fatigués mais tellement excités. Il y a une vraie énergie qui se dégage de ces soirées-là."

Julien : "Ça doit être quelque chose, de voir tous ces fans à fond. Ça te donne pas envie de faire plus d’événements comme ça, des soirées spéciales ?"

Romain : "Si, carrément ! D’ailleurs, on essaie de plus en plus d’organiser des événements, que ce soit des marathons de films, des projections en 4DX, ou même des soirées thématiques. Le public répond vraiment bien à ce genre d’initiatives, et c’est quelque chose qu’on veut développer davantage."

Julien : "Ça doit être génial d’organiser ce genre de soirées, surtout quand tu sais que tu vas avoir une salle comble. Ça donne envie d’en faire encore plus, non ?"

Romain : "Oui, c’est exactement ça ! Et puis, ce que j’aime vraiment, c’est cette ambiance où les gens viennent pour s’amuser, pour vivre une expérience unique. Ce n’est pas juste venir voir un film, c’est vivre quelque chose ensemble. Par exemple, on a fait une soirée spéciale pour les films Marvel et tu pouvais sentir que les gens étaient dans une sorte de communion, presque comme un concert."

Julien : "C’est vrai que le cinéma, c’est devenu ça aussi. Une expérience collective où on partage des émotions fortes."

Romain : "Exactement. Et c’est aussi pour ça que je suis très attaché à ce que chaque projection soit une réussite, que les gens se sentent bien dès qu’ils mettent les pieds dans le cinéma. Tout doit être parfait, des sièges aux pop-corn, pour qu’ils aient envie de revenir."

Julien : "Et justement, tu parlais de l’accueil tout à l’heure. Comment tu fais pour que les équipes d’acteurs se sentent bien accueillies quand ils viennent présenter leur film chez toi ?"

Romain : "Déjà, je pense que l’accueil, c’est primordial. Quand les équipes arrivent, on veut qu’ils se sentent chez eux, qu’ils soient à l’aise. On les accueille avec un vrai sens de l’hospitalité. Ensuite, il y a l’ambiance dans la salle. Tu sais, quand un acteur entre dans une salle et que le public réagit bien, qu’il applaudit, qu’il crie même parfois, ça les touche vraiment. C’est ce qui fait qu’ils gardent un bon souvenir de leur passage."

Julien : "Je me souviens de la soirée avec Camille Lelouch. Elle avait vraiment adoré l’ambiance dans ta salle."

Romain : "Ah, Camille, elle a été super ! Et puis c’est vrai qu’on avait une ambiance de dingue ce soir-là. Les gens étaient hyper réactifs, et ça, c’est grâce au public niçois. Ils savent répondre présent quand il le faut."

Julien : "Et c’est pour ça que les acteurs et les équipes de films reviennent, non ? Parce qu’ils savent qu’ils vont être bien reçus."

Romain : "Oui, c’est clair. On a la réputation d’être un cinéma où il y a toujours une bonne ambiance. Et ça, c’est quelque chose que je cultive. Quand ils repartent, ils ont envie de revenir, et c’est tout ce qu’on souhaite."

Julien : "Je vois que tu prends vraiment à cœur tout ce qui concerne l’ambiance et l’accueil. Et ça se ressent dans l’expérience des spectateurs. Justement, pour toi, c’est quoi la clé pour qu’un cinéma reste attractif, surtout à une époque où les plateformes de streaming sont devenues si populaires ?"

Romain : "Bonne question. Je pense que la clé, c’est d’offrir quelque chose qu’on ne peut pas avoir chez soi. Certes, les plateformes de streaming sont pratiques, et elles ont pris une grande place dans nos vies. Mais le cinéma reste unique. Tu ne peux pas recréer cette expérience de grande salle, avec le son immersif, l’image gigantesque, et surtout, l’expérience collective. Le fait de rire ensemble, de sursauter ensemble, de vivre des émotions à plusieurs, c’est irremplaçable. C’est ça qu’on doit offrir aux spectateurs."

Julien : "Donc pour toi, c’est l’expérience cinéma en tant que telle qui fait la différence ?"

Romain : "Oui, exactement. Les gens viennent au cinéma pour une immersion totale, pour s’évader, et surtout pour vivre ça avec d’autres personnes. Le partage, c’est essentiel. Et puis, il y a aussi tout ce qui entoure le film : la qualité de l’accueil, le confort des salles, la qualité de la projection. C’est pour ça qu’on investit beaucoup dans des équipements de pointe, et qu’on fait attention aux petits détails comme les sièges, le son, ou même la nourriture."

Julien : "Ça me rappelle ce que tu disais tout à l’heure sur le pop-corn fait maison. C’est vrai que c’est des petits détails, mais ça fait toute la différence."

Romain : "Absolument. Le pop-corn, c’est un détail qui compte. Les gens se souviennent de ce genre de choses. C’est un peu comme un restaurant : tu reviens pas seulement pour la nourriture, mais aussi pour l’ambiance, pour le service, pour l’expérience globale."

Julien : "Je suis d’accord. Et tu penses que c’est aussi ça qui fait que des événements comme les avant-premières ou les soirées spéciales fonctionnent bien ?"

Romain : "Oui, c’est clairement ça. Les gens adorent participer à des événements où ils sentent qu’il se passe quelque chose de spécial. Une avant-première, c’est l’occasion de découvrir un film avant tout le monde, et parfois même de rencontrer les acteurs. C’est une expérience unique. Et c’est ça qu’on doit offrir de plus en plus au public, pour les faire revenir."

Julien : "C’est super intéressant ce que tu dis. Tu penses qu’avec tout ça, on peut vraiment ramener les gens au cinéma, surtout après la période compliquée du Covid ?"

Romain : "Oui, je pense que le cinéma a encore un bel avenir devant lui. C’est vrai que la pandémie a changé les habitudes, et les plateformes de streaming ont pris de l’ampleur pendant cette période. Mais au final, on voit que les gens reviennent quand même. Ils ont envie de sortir, de retrouver ce plaisir collectif. Et ça, les plateformes ne pourront jamais le remplacer complètement."

Julien : "C’est encourageant, ça. D’autant plus que les chiffres que tu évoquais sur cet été montrent que les gens sont prêts à revenir, non ?"

Romain : "Exactement. On a fait un meilleur mois de juillet que l’année dernière, ce qui est déjà une très bonne nouvelle. On voit que les gens reviennent de plus en plus, et c’est aussi grâce à des films comme 'Un petit truc en plus' qui créent un vrai engouement. C’est un peu l’effet boule de neige : les gens reviennent pour un film, puis ils en voient d’autres, et ainsi de suite."

Julien : "Tu parlais justement du phénomène du bouche-à-oreille avec des films comme 'Un petit truc en plus'. Est-ce que tu penses que c’est encore l’une des forces du cinéma, le fait de partager des recommandations avec des amis, la famille ?"

Romain : "Oui, complètement. Le bouche-à-oreille reste une force immense. Les gens parlent entre eux, se conseillent des films, et c’est souvent ça qui fait qu’un film cartonne au-delà des attentes. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé pour 'Un petit truc en plus'. On a vu que le film a eu un départ correct, mais c’est le bouche-à-oreille qui a vraiment boosté les entrées. Les gens disent 'Tu dois aller voir ce film', et ça fonctionne."

Julien : "C’est intéressant, parce que c’est un peu à l’opposé de l’idée des critiques, non ? Tu disais tout à l’heure que les critiques de cinéma ne devraient pas être prises comme référence absolue."

Romain : "Exactement. Je dis toujours aux gens de ne pas se fier aux critiques, que ce soit pour le cinéma, la nourriture, ou autre chose. Les critiques, ce sont les goûts d’une personne, mais ça ne veut pas dire que ça correspondra aux tiens. Moi, je pense qu’il faut aller voir les films qui t’intriguent, qui te donnent envie, sans écouter ce que disent les autres. L’expérience est toujours personnelle."

Julien : "C’est vrai, on a tous des goûts différents. Parfois, on passe à côté d’un film génial simplement parce qu’on a écouté un avis négatif."

Romain : "Exactement. Et le cinéma, c’est un peu comme la musique ou la littérature : ce qui touche une personne peut ne pas toucher une autre. C’est pour ça qu’il faut donner une chance à tous les films. Par exemple, moi, je ne suis pas forcément fan de comédies françaises en général, mais 'Un petit truc en plus' a réussi à me surprendre. Et c’est là qu’on voit que, parfois, il faut sortir de ses préférences habituelles pour découvrir des pépites."

Julien : "Tu parles de la diversité des films, et ça me fait penser à l’importance d’avoir un cinéma qui propose un peu de tout. C’est ce que vous faites au Mégarama, non ?"

Romain : "Oui, on essaie d’avoir une programmation variée. On ne veut pas se limiter aux gros blockbusters, même si bien sûr, ils sont importants pour attirer du monde. Mais on veut aussi proposer des films d’auteur, des films indépendants, des documentaires... Il faut que chacun puisse y trouver son compte."

Julien : "C’est génial ça. Je pense que c’est aussi ce qui peut fidéliser les spectateurs. Quand ils savent qu’ils peuvent découvrir des films qu’ils ne verraient pas forcément ailleurs."

Romain : "Oui, exactement. Et c’est aussi notre rôle en tant que cinéma de quartier, d’apporter cette diversité. Ça permet d’offrir un panorama plus large du cinéma, et ça rend l’expérience plus enrichissante pour le spectateur."

Julien : "C’est une belle mission. Et pour finir sur une note positive, qu’est-ce que tu attends avec impatience pour les prochains mois au Mégarama ?"

Romain : "Il y a pas mal de choses qui arrivent, dont certaines avant-premières très attendues. Mais ce qui me réjouit le plus, c’est de voir la salle se remplir à nouveau, de sentir que les gens reprennent goût à venir au cinéma, et de continuer à leur offrir des moments inoubliables. C’est ça qui me motive chaque jour."

Julien : "Merci beaucoup, Romain. C’était un plaisir de discuter avec toi, et j’ai hâte de te retrouver pour un prochain épisode."

Romain : "Merci à toi, et à très bientôt pour de nouvelles discussions cinématographiques !"